
En voiture ou dans le métro, écoutez votre article en format audio !
Vous avez besoin de renforcer ponctuellement vos équipes achats et vous hésitez encore entre faire appel à un prestataire ou embaucher en CDD ? Cette situation est loin d’être rare en entreprise. Congés parentaux et maternités plus longs, accroissement ponctuel d’activité, difficultés de recrutement de profils hautement qualifiés, incertitude économique… Tant de sujets qui vous amènent à repenser votre stratégie en terme de ressources achats : recruter un consultant ou un CDD, que choisir ?
Des difficultés de recrutement que la précarité du CDD n’améliore pas
Selon une enquête d’opinion1 réalisée auprès de 403 dirigeants et RRH d’entreprises et présentée par le site internet chefdentreprise.com, plus d’une PME sur deux éprouvent des difficultés à attirer et recruter des profils hautement qualifiés. Constat qui s’aggrave d’autant plus dans les régions de provinces où les entreprises concernées par ces difficultés frôlent les deux tiers des sondés 2 .
De plus, le CDD peut être vu comme un contrat précaire sans donner au candidat une assurance suffisante d’une confirmation de poste vers un CDI. Peu d’acheteurs expérimentés et qualifiés se risquent à cette aventure, quand bon nombre d’entre eux occupent déjà un poste à durée indéterminée.
Le tableau est plutôt défavorable :
- Pressé par le temps, votre besoin est à très court terme, voire immédiat, vous ne pouvez pas attendre trois mois que le candidat idéal vous transmette sa candidature motivée 3
- Le poste à pourvoir concerne des catégories techniques nécessitant une réelle expertise et vous ne disposez pas des ressources suffisantes (temps, humains) pour former le nouvel arrivant.
- Le candidat n’aura que peu de temps pour prendre en main le portefeuille avant de devoir plonger dans le grand bain. Il devra rapidement être opérationnel et autonome, tant sur l’ERP que sur la gestion de la relation fournisseurs (litiges, négociations) mais aussi sur la stratégie de couverture.
Alors que faire ? L’enquête d’OpinionWay semble apporter un peu de lumière dans l’obscurité de ce besoin difficile à solder.
Avoir recours à des compétences externes, le choix des dirigeants
Recruter un consultant ou un CDD via un cabinet de conseil en achats, qu’en pensent les responsables d’entreprises ? Restent-ils attachés à la marque employeur tout en sachant que la personne ne fera pas sa carrière dans la société ? Ou privilégient-ils l’efficience du recrutement rapide d’un consultant achat au profil expert ?
Trois dirigeants sur cinq ont déjà été séduits par le potentiel et la simplicité apportés par le recours à l’externalisation des achats. Et 50% d’entre eux reconnaissent que cette voie est avant tout « un levier de performance, pour gagner en compétitivité« .
Nous sommes naturellement en droit de nous demander si cette stratégie n’est pas plutôt celle de la réduction de la masse salariale, un aspect que nous détaillerons dans un prochain article. Néanmoins, seuls 15% des sondés avancent cet argument comme étant le principal motif de leur décision. La majorité des dirigeants (45%) ont motivé ce choix en réponse à une surcharge de travail ponctuelle et par le gain de flexibilité et de réactivité apporté par le recours au consultant (28%). Ce constat ne laisse que peu de place au doute, quant au choix entre un consultant ou un CDD.
Il est vrai que pour répondre à un besoin immédiat, sans risque salarial (requalification en CDI) et garantissant une flexibilité importante, le consultant achats semble être le fameux « mouton à cinq pattes » tant attendu par les recruteurs !
La nature même d’une société de conseil en achats comme Buying & Solutions est de proposer rapidement, et pour des durées variables, l’expert métier autonome et polyvalent qui répond au besoin de son client, le tout à un coût maîtrisé.
De plus, le recul et l‘expérience du consultant qui intégrera vos équipes pourra également être un atout pour rechallenger certaines habitudes ou process inchangés et manquant d’agilité. Vous avez dit « création de valeur » ? Je suis bien d’accord !
Retrouvez nos actualités, nos offres de consulting en achats sur notre site.
1 – L’enquête a été réalisée auprès d’entreprises de trois secteurs d’activité – agriculture, industrie, BTP (31%), commerce, hôtel-restauration, transports (35%), et services (34%).
3 – Selon l’étude OpinionWay pour JAM, « 41% des DRH attendent que le bon candidat se présente, reportant de fait les projets, avec des conséquences négatives sur le développement de l’entreprise, selon 6 dirigeants sur 10″.
Sources complémentaires : www.jam.fr et www.forbes.fr